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L'Éveil d'un rêveur. Mes relations aux émotions et à l'argent, d'Alain André, en vente en ligne le 15 août 2025

  • Photo du rédacteur: Coline Rouge
    Coline Rouge
  • 23 oct.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 oct.

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Alain André vient d’autoéditer son premier livre qui s’intitule L’Éveil d’un rêveur. Mes relations aux émotions et à l’argent, un ouvrage de développement personnel dans lequel il invite chaque lecteur.rice à se questionner sur son « soi authentique ». L’auteur y partage son histoire sans faux-semblants et donne des clés, à travers des outils variés, pour redevenir l’auteur.rice de sa propre vie.

 

Tu as autoédité L’Éveil d’un rêveur récemment, projet sur lequel tu travailles depuis près de deux ans. Pourrais-tu nous pitcher cet ouvrage ?

 

Tout d’abord, merci pour cette occasion de parler de mon livre.

L’écriture a été un long voyage : j’ai travaillé près de deux ans sur l’édition, mais cela fait plus de six ans que ce projet mûrit. J’y partage mon parcours, celui d’un ancien légionnaire devenu accompagnateur du changement dans le monde de l’informatique. J’ai connu la précarité, la honte, l’autosabotage, avant d’apprendre à me reconstruire, à redonner du sens à ma vie et à trouver un véritable équilibre entre le travail et le personnel.

Cet ouvrage est à la fois un témoignage et une méthode accessible, fondée sur l’introspection et les microchangements. Je ne cherche pas à donner de leçons, simplement à partager une expérience dans laquelle chacun peut se reconnaître et découvrir ses propres clés.


Qu’est-ce qui t’a poussé à écrire ce livre ? En quoi ton métier actuel a été un moteur pour le réaliser ?

 

Ce qui m’a poussé à écrire, c’est surtout l’envie de partager mon expérience et de montrer qu’on peut s’en sortir. Si je parviens à aider ne serait-ce qu’une personne, j’en serai vraiment heureux.

J’ai commencé à écrire en m’appuyant sur mes propres méthodes, inspirées des principes d’agilité que j’applique chaque jour dans mon travail. Mon métier actuel est d’ailleurs étroitement lié à cet ouvrage : c’est grâce au développement personnel que j’ai pu obtenir ce poste au Portugal, et c’est aussi ce travail qui m’a permis de structurer et de financer mon projet d’écriture. En quelque sorte, le développement personnel et l’agilité se sont nourris mutuellement : ma pratique professionnelle a façonné ma méthode, et ma réflexion personnelle a donné plus de sens à mon travail.


De quelle manière s’est déroulé le processus de création de ton livre ?

 

Quand j’ai commencé à observer mon comportement et à appliquer des conseils de développement personnel, je notais sur des feuilles volantes ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas. Puis je me suis mis à écrire mes pensées et à compiler des références sur les sujets que j’explorais. Rapidement, j’ai accumulé une montagne de papiers.

Un jour, en regardant tout ça, je me suis dit : « Mais c’est un livre ! » Je me souviens très bien de ce moment, car ma première réaction a été : « Qui es-tu pour écrire un livre ? »

Heureusement, j’ai su dépasser cette croyance limitante, et c’est ce qui m’a permis de transformer ce projet en réalité.

 

Tu as commencé à collaborer avec Coline Rouge à la fin de l’année 2023. Pourrais-tu préciser comment s’est passé le travail avec cette éditrice freelance ? À quel(s) endroit(s) son aide a été la plus utile ?

 

Mon premier contact avec Coline a été vraiment positif. Avant elle, j’avais essayé de travailler avec une autre personne pour l’édition de mon ouvrage et ça n’avait pas du tout fonctionné, il n’y avait aucune connexion. Avec Coline, cela a été totalement autre chose : dès le début, elle m’a proposé une visio afin de parler de mon projet et de voir si elle pouvait m’aider. Son approche humaine et la qualité des échanges, toujours centrés sur l’amélioration du manuscrit, ont fait toute la différence.

Ce qui m’a le plus aidé, je pense, c’est son regard professionnel. Je lis beaucoup, mais écrire un livre, c’est une autre dimension. À un moment, elle m’a dit que le manuscrit était super, mais qu’il manquait une méthodologie pour un ouvrage de développement personnel. Ça m’a vraiment marqué. Grâce à ses suggestions – des titres personnels, des sous-titres plus génériques et des questions introspectives à la fin de chaque chapitre –, le livre a gagné en clarté et en professionnalisme, un aspect que mes lecteurs apprécient beaucoup, car ils s’approprient l’ouvrage.


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J'ai aussi fait appel à une deuxième correctrice professionnelle pour une énième relecture avant publication : Isild Darras, qui fait partie du collectif de freelances Les Florettes, confondé par Coline.


Pourquoi as-tu opté pour l’autoédition ? Pour quelle(s) raison(s) es-tu satisfait de ce choix aujourd’hui ? Par quels canaux diffuses-tu ton livre ?

 

Mon père, mon oncle et ma tante ont tous tenté d’écrire un ouvrage et ont contacté des maisons d’édition… Ce furent de très mauvaises expériences. Ils ont fini par payer, faire eux-mêmes le travail, et se retrouver avec des cartons d'invendus. Je ne voulais pas perdre mon style, mes mots, ma façon de raconter mon histoire ni mon argent. J’ai donc cherché des possibilités sur Internet et c’est ainsi que j’ai découvert l’autoédition.

En arrivant au Portugal, j’ai rencontré des auteurs.rices et j’ai pu échanger avec eux/elles facilement, alors que ce monde m’était totalement inconnu. L’une d’elles m’a conseillé des ressources pour structurer la trame de mon livre, ce qui m’a poussé à réorganiser entièrement le manuscrit : certains éléments se sont retrouvés au début, d’autres à la fin. Elle m’a également suggéré de contacter un éditeur indépendant. C’est là que je me suis aperçu qu’il existait des professionnels capables de m’accompagner dans l’écriture, sans imposer leur vision.

Aujourd’hui, grâce à Amazon, je peux offrir mon ouvrage au format papier partout dans le monde, sans avance de frais ; c’est juste incroyable. Il ne me reste plus qu’à le faire connaître au plus grand nombre. Pour le moment, j’ai vendu cinquante-quatre exemplaires avec mon réseau proche ; il suffit que les gens le partagent. 

 

As-tu d’autres projets de livre en perspective ? Si oui, dans quel domaine ?

 

Je ne sais pas encore exactement. Pour l’instant, je continue à noter mes idées dans mes cahiers et à avancer dans ma nouvelle vie, en la croquant à pleines dents.

Si un ouvrage émerge de tout ça, le temps le dira. Mais ce sera probablement autour du trading et des cryptomonnaies, qui sont devenus mon nouveau sujet de prédilection quand je ne suis pas en mer ni à danser avec ma copine aux quatre coins de Porto.


Une version anglaise est également parue le 16 juillet 2025.


 
 
 

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